Equipe 3 Synthèse de la séquence 3 : La tragédie classique ou les règles en théâtre

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1.  Eléments de cours (notions littéraires importantes, artistes, œuvres étudiées, etc.)

Ce qu'il faut savoir avant tout de chose c'est que le théâtre et donc la tragédie classique ont des règles qui sont très strictes notamment les règles des 3 unités : l'unité de l'action, l'unité de lieux et l'unité de temps .
Les actions doivent aussi être crédibles et exemplaires .
Le style pour la tragédie classique est aussi très important :l'énontation c'est-à-dire que l'on emploi <<je<< et <<vous<< .
La synthaxe doit aussi exprimer l'émotion des personnages, il faut que la synthaxe soit clair et forte pour que l'on puisse vraiment bien comprendre ce que ressent les différents personnages .Et biensur le lexique ne doit pas comporter des termes familiers ! Enfin les héros tuent et meurent en coulisse ...

2.  Glossaire (définitions, liste de vocabulaire, etc.)

La baroque : Art né au XV Ie? siècle en Italie jouant sur les courbes et les jeux de lumières. Il repose sur la théâtralité

La précosité : Tendance au raffinement des sentiments, des manières et de l'expression littéraire qui se manifesta en France, dans certains salons, au début du XVI Ie? s. Affectation dans les manières, le langage, le style.

inconstance : - Facilité à changer, en parlant des personnes.
- Plus particulièrement. Abandon d'une affection amoureuse.
Acte d'inconstance. Cette femme n'a plus voulu se fier à lui après son inconstance.

Le classicisme : Le classicisme est un mouvement littéraire qui se développe en France, et plus largement en Europe, à la frontière entre le XVI Ie? siècle et le XVII Ie? siècle, de 1660 à 1715. Il se définit par un ensemble de valeurs et de critères qui dessinent un idéal s'incarnant dans l’« honnête homme » et qui développent une esthétique fondée sur une recherche de la perfection.

Les bienséances : interdiction de violence et de grossierté

Les vraissemblance : Caractère de ce qui est crédible, de ce qui semble vrai.
Il faut un peu de vraisemblance, même dans les actes vertueux."
Pierre Augustin Caron de Beaumarchais

Les différents types de figures de style :

Accumulation : cette figure de style consiste écrire, à la suite les uns des autres, une série de terme de meme nature ( série de nom, série de verbes )

Allégorie : cette figure de style consiste à representer une notion abstraite par une personne portant des vetements ou des objets symboliques. Parfois elle agit ou parle.

l’allitération : répétition sur plusieurs mots d'une sonorité consonantique (harmonie imitative)

l’assonance :' [poétique] Rimes qui s’accouplent sur un groupe vocalique formé d’une voyelle tonique identique et d'un phonème consonantique variable

’anaphore : répétition au début de plusieurs membres de phrase ou de plusieurs vers, d'un mot ou d'un groupe de mots

hyperbole : figure de style consistant à employer des termes trop fort, éxagerer

Antiphrase : dire le contraire de ce que l'on veut faire entendre, tout en laissant aucun doute sur ce qu'on pense

l’énumération accumulation, les uns à la suite des autres, de plusieurs éléments de même niveau syntaxique, coordonnés ou non

Antithèse (féminin) : Une antithèse est un procédé qui consiste à rapprocher deux pensées, deux expressions, deux mots opposés pour mieux faire ressortir le contraste. Exemple dans Ruy Blas de Victor Hugo (acte II, scène 2) : « […] un homme est là / qui vous aime, perdu dans la nuit qui le voile ; / qui souffre, ver de terre amoureux d’une étoile […]. »

Assonance (féminin) : C’est la répétition d’une même voyelle dans une phrase ou un vers. Exemple dans Poèmes saturniens de Verlaine (« Mon rêve familier ») : « Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant […] ».

Chiasme (masculin) : On dit qu’il y a chiasme lorsque des termes sont disposés de manière croisée, suivant la structure A-B-B-A. Exemple dans Les Fleurs du Mal de Baudelaire : « Les soirs illuminés par l’ardeur du charbon […] » (« Le balcon »).

Comparaison (féminin) : Une comparaison est une mise en relation de deux termes à l’aide d’un terme comparant (comme, tel, semblable à, etc.).

Ironie (féminin) : L’ironie est une figure très courante qui consiste à affirmer le contraire de ce que l’on veut faire entendre. L’ironie repose essentiellement sur l’antiphrase, l’hyperbole ou encore l’emphase.

Litote (féminin) : Une litote consiste à dire moins pour suggérer davantage. La litote s’oppose à l’euphémisme. Exemple : l’énoncé « Il n’est pas laid. » pour dire « Il est beau. » est une litote.

Métaphore (féminin) : Selon C. Perelman, « la métaphore n’est qu’une analogie condensée, grâce à la fusion du thème et du phore. […] » [Cité par Info-metaphore.com].
Exemple dans Les Fleurs du Mal de Baudelaire :

Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.

À peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d’eux. […]

Métonymie (féminin) : La métonymie consiste à désigner un objet ou une idée par un autre terme que celui qui lui convient. La compréhension se fait grâce à une relation de cause à effet entre les deux notions (exemple : « boire la mort » pour « boire le poison »), ou de contenant à contenu (exemple : « boire un verre » pour « boire le contenu d’un verre ») ou encore de partie à tout (exemple : « une lame » pour dire « une épée »).

Oxymore (masculin) : L’oxymore est une alliance de mots dont le rapprochement est inattendu. L’oxymore fait coexister deux termes de sens contraires à l’intérieur d’un même syntagme.
Exemple dans Le Cid de Corneille : « Cette obscure clarté qui tombe des étoiles […] » (acte IV, scène 3).

Parataxe (féminin) : La parataxe est l’absence de subordination entre les propositions.

Personnification (féminin) : La personnification attribue à une chose abstraite les propriétés d’un être animé (homme, animal). Cf. La Fontaine.

Quelques mot rencontrer pendant la séquence sur le théatre :

Adhésion : degré de confiance accordé à une thése

Acte : la partie d'une piéce de théatre composé d'une série de scénes ou de tableaux. Dans le théatre classique, une piéce comportait en général cinq actes .

Action : elle désigne la suite des evenements dans un recit, une piéce de théatre, un film. L'action peut jouer un role secondaire, si l'auteur à préféré tenir compte de la psychologie des personnages ou de la création d'une atmosphère. Mais elle peut etre essentielle comme par exemple dans le roman policier.

Didascalies : indications de l'auteur concernant les personnages présents et leur prise de parole, les decors, les costumes, les gestes, la facon de proférer le texte.

La règle de bienséance

Conformément au respect de la vraisemblance, de la morale, l'acteur ne doit pas choquer le spectateur (pas de présence de sang sur la scène). De ce fait violence et intimité physique sont exclues de la scène. Les batailles et les morts doivent se dérouler hors scène et être rapportés aux spectateurs sous forme de récits. Quelques exceptions comme le suicide de Phèdre, ou la folie d'Oreste dans Andromaque, chez Racine ou celle de Dom Juan chez Molière sont restées célèbres.
Boileau la résume ainsi :
"Ce qu'on ne doit point voir, qu'un récit nous l'expose :
Les yeux en le voyant saisiront mieux la chose ;
Mais il est des objets que l'art judicieux
Doit offrir à l'oreille et reculer des yeux"

La règle de la vraisemblance
L'intrigue et la situation d'énonciation doivent être possibles. Aucun rebondissement extraordinaire ni réaction fantaisiste ne sont autorisés. Au 17ème, les deux valeurs fondamentales sont « l'ordre » et « la raison » (= le bon sens).

Rôles de la règle des trois unités

Cette règle a pour but de ne pas éparpiller l'attention du spectateur avec des détails comme le lieu ou la date, l'autorisant à se concentrer sur l'intrigue pour mieux le toucher et l'édifier. Elle permet à la fois de respecter la bienséance (et ainsi de ne pas choquer le spectateur) et de donner un caractère vraisemblable aux faits représentés et ainsi, satisfaire le spectateur du xviie siècle.
Unité d'action :
(appelée aussi unité de péril) La pièce ne met en scène qu'une seule action principale. Il peut y avoir des intrigues secondaires mais ces dernières doivent trouver leur résolution au plus tard en même temps que l'action principale. Une fois échappé au danger qui le menace, le héros ne doit pas s'affronter à un nouveau péril qui n'est pas une conséquence directe du premier.
Unité de temps :
(appelée aussi unité de jour ou la règle des 24 heures) Toute l'action représentée est censée avoir lieu dans un seul jour. Racine voulait rapprocher le plus possible la durée de la représentation à la durée de l'histoire (c'est-à-dire environ trois heures) mais Corneille voyait la question de façon plus large et admettait que certaines de ses pièces dépassaient légèrement les 24 heures.
Unité de lieu :
Toute l'action représentée se déroule dans un seul endroit. On ne peut pas montrer un champ de bataille et ensuite l'intérieur d'un palais. Pour la tragédie, on choisit le plus souvent une salle commune à l'intérieur d'un palais mais Corneille croyait qu'on pouvait représenter différentes salles dans un même palais. La comédie préfère une salle dans une maison bourgeoise ou un carrefour public. L'unité de lieu exige des récits de ce qui se passe ailleurs, les récits de combats notamment (où la question de la bienséance joue aussi).

Quelques définitions :

Champs lexical : L'ensemble des mots qui, dans un texte, appartiennent par leur dénotation à un meme domaine

Dénotation : Sens premier d'un mot, tel que le donne le dictionnaire

Drame : Genre théatrale qui s'est défini par rapport à la tragédie et a la comedie classique.

Figure de style : procédé d'écriture qui attire l'attention du lecteur.

Genre : Catégorie dans laquelle on rassemble les oeuvres littéraire ayant un certain nombre de points communs. On parle de genre poètique, d genre romanesque...

Hémistiche : chacune des deux moitiés de l'alexendrins ou du décasyllabes.

Lyrisme : On qualifie ainsi l'expression de sentiments personnels intimes .

Mise en scéne : art de porter à la scène un texte en utilisant les ressources de l'éspace scénique ( déplacement des acteurs, décor, lumières...)

Monologue : au théatre, il s'agit des propos que tient un personnege qui se trouve ( ou se croit)seul .

Paratexte : le terme désigne l'ensemble des information données sur un texte : introduction, notes, renseignements biographiques sur l'auteur...

Péripétie : Dans une piéce de théatre ou en récit, c'est un changement brusque de la situation.

Classicisme : courant littéraire et artistique apparu en Europe et plus précisément en France dans la deuxième moitié du XVI Ième? siècle. Il à développé une esthétique fondée sur la recherche de la perfection.

 Jansénisme : Doctrine de Jansénius et de ses disciples ; mouvement religieux et intellectuel animé par ses partisans. 

3.  Exemples (illustrations, références artistiques, etc.)

  • De meilleures conditions matérielles (nouvelle salle de théâtre (Théâtre du Marais), alors que jusqu’en 1630, Paris n’en avait qu’une seule plus installation d’une troupe professionnelle (les « Comédiens du Roi ») + théâtre devient un loisir à la mode).
  • De nouveaux dramaturges de talent : SCUDÉRY (1601 - 1667) ; ROTROU (1609 - 1699) , CORNEILLE (1606 - 1684) ; RACINE (1639 - 1699).
  • La redécouverte de la Poétique d’ARISTOTE : les théoriciens méditent les préceptes de cette oeuvre et élaborent progressivement une tragédie régulière, c’est-à-dire qui obéit à des règles précises => naissance de la tragédie classique.

Le tragique pourtant semble subsister dans certaines œuvres marquantes : Une maison de poupée (1879) du Norvégien Henrik Ibsen, Les Mauvais Bergers, tragédie prolétarienne du Français Octave Mirbeau (1897), ou encore, de l’Américain Arthur Miller, Les :

Henri IV : 1610 Edit de Nantes (1598) liberté religieuse des protestants, lui même protestant et catholique.

Louis XIII''': 1610-1643 Richelieu et Mazarin

Louis XIV''' : le monarque absolu 1661-1715, un règne long

Richelieu (1585-1642)nommé comme secrétaire d’État à la Guerre puis ministre des affaires étrangères
Egalement cardinal.
Il finit par être le principal ministre du Roi Louis XIII Richelieu est considéré comme l'un des fondateurs majeurs de l'État moderne en France

Louis XIV dit le Roi-Soleil (1638-1715)
Il construit un État centralisé,
Par la diplomatie et la guerre, il accroît sa puissance en Europe, en particulier contre les Habsbourg.
Le prestige culturel s'y affirme grâce au mécénat royal en faveur d'artistes tels que Molière, Racine, Boileau, Lully, Le Brun et Le Nôtre. Avec d'autres, plus indépendants (le poète La Fontaine, le philosophe Blaise Pascal, l'épistolaire Madame de Sévigné, le moraliste La Bruyère ou le mémorialiste Saint-Simon), ils font du règne l'apogée du classicisme français
On parle, dès son vivant, de « Grand Siècle », voire de « Siècle de Louis XIV ».
Il est devenu l'archétype du monarque absolu.

4.  Références culturelles (courants de pensée, points historiques, etc.)

Contexte historique: A partir de 1630 environ, le pouvoir cherche à éviter toute instabilité politique et souhaite s'affirmer, même au niveau culturel. Des Académies sont alors créées dans chaque art. Ces derniers ont pour but de réglementer les compositions des oeuvres artistiques. Les auteurs des pièces de théâtre doivent obéir à des règles.

Dés les premières décennies du 17ieme siècle, on assiste en France à une véritable engouement pour le théâtre qui va contribuer à la naissance de la tragédie classique française. Répondant aux exigences de nouveaux publics, l'esthétique classique, qui veut à la fois "plaire et instruire" happy smiley , trouve dans la tragédie une de ses formes les plus accomplies.

Du 17e au 19e siècle, le théâtre francais s'est developpé à partir de la notion d'imitation. Le théâtre imite la réalité et l'intensité de l'émotion, rire ou larmes, naît de la qualité de l'imitation. La façon de concevoir et de mettre en oeuvre cette imitation a subi en 3 siècles des variations sensibles.

La plupart des pièces de théâtre du XVI Ieme? siècle (tragédies comme comédies) sont écrites en vers (et plus précisément en alexandrins), généralement avec des rimes plates. Elles utilisent donc de nombreux procédés stylistiques de la poésie : exploitation des hémistiches (rythme binaire), figures de style, allitération, assonance, etc.


Nicolas Poussin est le représentant majeur du classicisme pictural. C'est l'un des plus grands maîtres classiques de la peinture française, le génie européen... Et ces dernières oeuvres (étudié en cours) sont LES QUATRE SAISONS (1660-1664). Ce sont 4 tableau qui représente les quatre saisons de l'année: L'AUTOMNE , LE PRINTEMPS , L’ÉTÉ , L'HIVER !

Attach:autonme.jpg Δ L'autonme

Attach:printemps.jpg Δ Le printemps

Attach:été.jpg Δ L'été

Attach:hiver.jpg Δ L'hiver


Jean Racine (1639, 1699) est un dramaturge français considéré comme l'un des plus grands auteurs de tragédies de la période classique en France sous Louis XIV.
L'un de ses oeuvres principales et étudié en cours est Phèdre (1677). Ce dernier est une tragédie en 5 actes et en vers. Cette pièce comporte 1654 alexandrins.

Molière (1622-1673) a écrit de nombreuses comédies. Quant aux tragédies, elles sont surtout l'oeuvre de Pierre Corneille (1606-1684) (qui a aussi créé des comédies) et de Jean Racine (1639-1699).

Attach:moliere.jpg Δ MOLIERE Attach:pierrecorneille.jpg Δ PIERRE CORNEILLE Attach:jeanracine.jpg Δ JEAN RACINE

5.  Questionnements, Réflexions

Comment la passion enferme t-elle Phèdre dans sa solitude?
Comment Phèdre tente-elle de convaincre Vénus de son innocence?
En quoi la représentation théâtrale aide t-elle à la compréhension du texte?

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