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Seconde6 / Nos Lectures

Compte-rendus des lectures au choix, les les meilleures fiches :

Titre :

Ruy Blas

Auteur :

HUGO Victor

Date de première publication :

1838

© éditeur, collection, année d'édition :

GF-Flammarion, 1997

Genre :

Registre :

Résumé :

Don Sallustre est exilé de la cour d'Espagne. Cherchant à se venger de la Reine, il demande de l'aide à son cousin, Don César, qui refuse. Il le fait alors enlever, et se sert de Ruy Blas, son valet, amoureux de la Reine. Il le fait passer pour Don César et, après que la Reine ait reconnu en ce faux-César l'homme qui déposait des fleurs pour elle sur un banc, Ruy Blas gravit les échelons. Il devient ainsi rapidement Premier Ministre. Jugeant qu'il est temps d'agir, Don Sallustre ressort de l'ombre et, se servant de l'attestation de fidélité qu'il avait fait signe à Ruy Blas au début de l'histoire, l'oblige à l'aider à enfin se venger. Pris au piège, le valet n'a d'autre choix que d'obtempérer. Mais voilà que Don César est de retour. Don Sallustre s'empresse de le tuer. Arrive alors la Reine, mais Ruy Blas, ne supportant plus ce qui se passe, élimine Don Sallustre avant de se donner lui-même la mort.

Thèmes développés :

Thème 1 : l'amour

Qu'il soit source de bannissement, instrument de vengeance (Don Sallustre), prétexte à tuer (Don Guritan) ou réelle passion, l'amour est un des sujets les plus présents dans Ruy Blas, le plus prenant étant évidement l'amour impossible rêvé par Ruy Blas et, on l'apprendra par la suite, par la Reine.

Thème 2 : la société

On a une large représentation des classes sociales dans Ruy Blas. On y trouve les valets (Ruy Blas) et les maîtres (Don Sallustre), les ministres, le Roi, la Reine, et quelques éléments du peuple. A travers Ruy Blas on a également un bel exemple d'ascension et de chute sociale au gré des forces qui agissent sur lui.

Thème 3 : la fatalité

Ruy Blas nous présente un destin fatal : pauvre laquais, il ne s'élèvera que pour mieux retomber ensuite ; son amour pour la Reine est sans issue, et causera sa perte ; il se lâchement utilisé par Don Sallustre sans pouvoir rien faire.

Personnages principaux :

Personnage 1 : Ruy Blas

S'il n'est d'abord qu'un laquais, Ruy Blas a en lui l'ambition de devenir mieux. Vite perdu par son ascension sociale, il cherche des repères mais est tiraillé par deux points essentiels : sa réelle place dans la société (maître ou laquais ?) et son amour pour la Reine. A la recherche de liberté, il s'affirme tout au long du livre et finit par trouver son issue, et celle qu'il choisira de lui-même : la mort.

Personnage 2 : Don Sallustre

Personnage noir, Don Sallustre dirige presque entièrement l'action de la pièce, bien que n'apparaissant très peu, ayant parfaitement planifié sa vengeance. Manipulateur, secret, tenace, patient, Don Sallustre finira par trouver la mort seulement parce que Ruy Blas se révoltera.

Personnage 3 : La Reine

Jeune et pourtant déjà attachée à un homme qu'elle n'aime pas, elle trouve en Ruy Blas l'amour qu'elle désire. Retenue par ses chaînes, elle sait pourtant faire comprendre à Ruy Blas la nature de ses sentiments à demi-mot, et élabore malgré tout des plans pour sauver Ruy Blas et favoriser son ascension sociale.

Critique et analyse littéraires :

sur le fond (idées, thèmes, analyses, descriptions, etc.) :

Ruy Blas est une pièce particulière dans le sens où la situation finale ne diffère pas énormément, quelques morts mis à part, de la situation initiale. La relation et les sentiments des deux personnes principaux n'en est pas changé, la vengeance de Don Sallustre pas accomplie. On a ainsi une sorte d'impossibilité de changement du destin mis en avant : Ruy Blas ne trouvera d'autre issue à son amour que la mort ; la Reine restera la Reine peu importe qu'elle aime le Roi ou non ; Don César se fera enfermer comme il fut évincé au début de la pièce ; les autres mourront ; le Roi n'en saura rien. Faisant une part belle aux sentiments, on comprendra pourtant qu'ils sont parfois impuissants face à la société et au monde qui nous entoure.

sur la forme (style, lexique, niveau de langue, etc.) :

Hugo utilise énormément l'antithèse avec ses personnages : opposition de la basse condition sociale de Ruy Blas avec la noblesse de ses sentiments, total opposé de Don Sallustre, hautement placé mais remplit de sentiments négatifs. Il ajoute à cela un échange de rôles et en plaçant Ruy Blas Premier Ministre et en faisant apparaître Don Sallustre en livrée, et également en donnant à Ruy Blas la place de Don César, et à Don César celle d'un bandit. On observe également un mélange constant des genres : comique (les personnages se cachent et écoutent aux portes ; l'arrivée de César dans la maison se fait pas la cheminée ; celui-ci enivre un laquais...) et tragique (situations sociales de Ruy Blas et de la Reine ; mort de Ruy Blas...) ainsi qu'un mélange des niveaux de langue : soutenu (associé au tragique) pour les personnages principaux, familier (associé à la comédie) pour César et les autre. On pourrait même aller jusqu'à voir l'incarnation des deux genres par les personnages (Don César le comique, et Ruy Blas le tragique).

Appréciation personnelle

Extrait choisi :

Acte V, scène 4, fin

Citation :

La Reine : Que voulez-vous ?

Ruy Blas : Que vous me pardonniez, madame !!

La Reine : Jamais !!

[…]

Ruy Blas (Il prend la fiole posée sur la table, la porte à ses lèvres et la vide d'un trait.) : Triste flamme, Eteins-toi !!

La Reine (se levant et courant à lui) : Que fait-il ?

Ruy Blas (posant la fiole) : Rien. Mes Maux sont finis. Rien. Vous me maudissez, et moi je vous bénis. Voilà tout.

La Reine (éperdue) : Don César !!

Ruy Blas : Quand je pense, pauvre ange, Que vous m'avez aimé !!

La Reine : Quel est ce philtre étrange ? Qu'avez-vous fait ? Dis-moi !! réponds-moi !! parle-moi !! César !! je te pardonne et t'aime et je te croi.

Ruy Blas : Je m'appelle Ruy Blas.

La Reine (l'entourant de ses bras) : Ruy Blas, je vous pardonne !! Mais qu'avez-vous fait là ? Parle, je te l'ordonne !! Ce n'est pas du poison, cette affreuse liqueur ? Dis ?

Ruy Blas : Si !! c'est du poison. Mais j'ai la joie au cœur. (Tenant la reine embrassée et levant les yeux au ciel.) Permettez, ô mon Dieu !! justice souveraine !! Que ce pauvre laquais bénisse cette reine, Car elle a consolé mon cœur crucifié, Vivant, par son amour, mourant, par sa pitié.

La Reine : Du poison !! Dieu !! c'est moi qui l'ait tué !! Je t'aime !! Si j'avais pardonné ?...

Ruy Blas (défaillant) : J'aurais agi de même. (Sa voix s'éteint. La reine le soutient dans ses bras.) Je ne pouvais plus vivre. Adieu !! (Montrant la porte.) Fuyez d'ici !! Tout restera secret. Je meurs !! (Il tombe.)

La Reine (se jetant sur son corps) : Ruy Blas !!

Ruy Bas (qui allait mourir, se réveille à son nom prononcé par la reine) : Merci !!

Justification du choix :

On a dans ce passage tout l'aspect tragique de la pièce : le grand final par la mort. Est résumée ici toute l'ampleur des tiraillements et des sentiments des personnages : on y trouve un Ruy Blas heureux malgré la mort imminente car il sait qu'il a été aimé, pardonné et accepté pour le pauvre laquais qu'il était par la Reine, qui, elle, ne sait plus comment agir : alternant vouvoiement et tutoiement, on sent qu'elle tient à Ruy Blas mais que, jusqu'à la fin, elle se retient. La force de l'amour exposée dans cette dernière scène ne pourra tout de même pas changer les choses : en lui désignant la porte, Ruy Blas signifie à la Reine qu'elle devra retourner à sa vie d'avant, et l'oublier. Il meurt tout de même dans ses bras, entièrement comblé.

Ressources sur le Web :

http://html.rincondelvago.com/ruy-blas.html

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ruy_Blas

1. Titre : Lorenzaccio

2. Auteur : MUSSET Alfred

3. Date de première publication : 1834

4. © Éditeur, Collection, Année d'édition : Larousse, Petits Classiques, 2006

5. Genre : Théâtre (Première représentation en 1896)

6. Registre : Tragique, Lyrique et Comique.

7. Résumé (10 lignes maxi)

L'action se déroule à Florence au XV Ie? siècle. Lorenzo de Médicis satisfait les plaisirs de son
cousin le duc, Alexandre de Médicis. Florence subit donc la tyrannie de ce dernier qui est discutée par
de multiples commerçants. Dès le début des intrigues, une opposition considérable se créée entre le
duc (sa suite, ses alliés et les Strozzi) et les républicains dont Philippe le représentant de ceux-ci. Le
peuple réclame leur liberté mais Alexandre de Médicis ne tient point compte de leur volonté politique.
C'est alors que la révolte ourdie un complot, mais c'est seul que Lorenzo va avoir comme dessein de
tuer le duc après s'être introduit dans sa suite politique. Celui-ci le fera savoir à Philippe qui ne veut
plus se venger car sa fille est morte. Il accomplira ce meurtre en délaissant son honneur mais il n'en
sortira pas héros puisque le peuple n'élabora pas une république tant attendue. Une longue réflexion
sera établie pour savoir qui reprendra la tête du pouvoir. Le peuple se soumet donc au pouvoir de
Côme de Médicis.

8. Thèmes développés (5 lignes par thème)

      Thème 1 : Politique

La pièce nous instruit sur le contexte politique de ce siècle à Florence, c'est pourquoi on peut la
percevoir comme la réalité. C'est ce thème qui est prédominant au cours des intrigues, en tant que
lecteur nous sommes toujours renvoyé aux querelles et scandales politiques. Ici, c'est le régime de la
tyrannie qui est mis en cause : c'est une forte opposition entre tyrans et républicains. Les injustices
politiques sont alors discutées par tout les protagonistes présents dans la pièce. Mais malgré Lorenzo
qui s'est dévêtu de son estime, il ne parvient pas à offrir aux habitants de Florence leur liberté : un échec.

      Thème 2 : Du masque

Ce thème apparaît dès la deuxième scène, lors des fêtes ; il est omniprésent par la suite. Il permet
dans un premier temps de dissimuler toute identité et de pouvoir se livrer en toute liberté sans
refléter leur catégorie sociale (marchands, duc, ...). Deuxièmement, il a une importance
fondamentale parce que c'est avec ce concept que Musset masque leur caractère hideux pour
certains : l'honnêteté, et leurs faiblesses (exemple : Lorenzo masque son statut de débauche qu'il
trouve lui-même médiocre). Ce thème évoque une ambiguïté dans la tête du lecteur.

      Thème 3 : Les rapports dans la société

C'est le miroir de la société de Florence à cette époque. La société est négligée car une rupture est
présente entre le pouvoir et le peuple. Ce mode de vie est alors compliqué dont le rapport entre
hommes et femmes : les hommes politiques comme le duc ne pensant qu'à ses conquêtes. La société
est majoritairement républicaine mais obéit tout de même aux ordres du duc qui provoque les
Florentins. On peut prendre comme exemple : le rapport entre Lorenzo et sa mère qui est émietté par son système.

9. Personnages principaux (5 lignes par personnages)

      Personnage 1 : Lorenzo

C'est un jeune homme (jeunesse de 1830), débauché, mystérieux et aristocratique. Il a
en tête de détrôner le duc en sachant que son geste ne sera pas reconnu. Il est le domestique et
entremetteur du duc. Lorenzo utilise parfois une ironie provocatrice (comme la scène du peintre) et
n'exprime pas ses sentiments. Souvent il se compare à Brutus,et il prend plusieurs identités.
Son physique est une faiblesse car il est dit maigre avec des mains fluettes (très fines).

      Personnage 2 : Duc, Alexandre de Médicis

Héritier du pouvoir de Charles Quint, il est fils de bâtard de la famille des Médicis. Celui-ci est inculte,
passif mais brutal et grossier. Son langage ne reflète pas son statut, il le contraste. Inconscient
et enfantin, il recherche par tous les moyens de l'amour, c'est pourquoi il désire les femmes et essaie
d'entrer dans leur lit. C'est autour de ce tyran que s'organise les intrigues. Au cours de la pièce, le
duc est un personnage tragique car il éprouve de l'affection pour ceux qui veulent sa mort.
Physiquement, Alexandre de Médicis porte une maille en fer qui le protège contre toute tentative de
meurtre.

      Personnage 3 : Philippe Strozzi

Philippe Strozzi joue le représentant des républicains. Ce dernier concède des valeurs dont
l'honnêteté et l'amour porté à sa famille ainsi qu'à sa patrie. Il approuve le geste de Lorenzo mais ne
l'aidera pas car on le dit à la retraite lorsque sa fille meurt. Quand le décès y tombe sur les bras, il se
sent désemparé car ses fils sont déjà en prison. Il renonce et résille sa vengeance. C'est ainsi qu'il
devient l'image de la parole inefficace. Mais il accorde des sentiments envers Lorenzo : une image
paternelle.
C'est une figure honnête et sympathique.

10. Critique et analyse littéraires (12 à 15 lignes)

      Idées, Thèmes, Analyses, Descriptions, …

Tout d'abord, Lorenzaccio est une pièce de théâtre éponyme car son titre porte le nom du
héros. Elle est divisée en cinq actes dont 37 scènes. L'action se décompose en trois intrigues
principales : celle de Lorenzo, la tentative des Strozzi et l'intrigue de la marquise Cibo. Il faut préciser
qu'il n'y qu'une et unique action : c'est le moment où Lorenzo commet son geste. Dans cette même
action, il y a diverses péripéties qui ne relancent pas l'histoire au contraire celles-ci la figent. Par
exemple, la marquise avoue son infidélité à son mari, cette péripétie clôt l'intrigue du début.

Ensuite, la cadre spatial est déterminé dans la ville de Florence pour la plupart de la pièce.
C'est un lieu politique, mais hors de ce cadre le peuple la considère comme leur mère. C'est sa liberté
et son avenir qui est mis en jeux. La cadre temporel est approximatif mais serait défini sur 10 jours.

On remarque une multitude de personnages (environ 41) et tout particulièrement la
multiplicité de Lorenzo. Au fil des actes, Lorenzo est toujours le même mais prend différentes
identités en se faisant connaître sous plusieurs noms dont : Lorenzo, Lorenzaccio (péjoratif), Renzo,
Lorenzino, Lorenzetta. Les suffixes ou préfixes ajoutés sont connotés. Cela donne une image instable
de ce protagoniste.

On peut penser que Lorenzo est le double de Musset. En effet, on voit à travers le
personnage la vision du monde par Musset. C'est le reflet de l'auteur.

Conclusion : Je trouve que l'histoire a un côté informatif. La pièce est circulaire
car elle débute et se termine sur la présence d'un tyran au pouvoir (Alexandre cède sa place à Côme
de Médicis). Le duc est alors immortel.

      Style, Lexique, Niveau de langue, ...

Alfred de Musset emploi un langage soutenu («harangue»,«histrion») qui est parfois
difficile à comprendre mais dans l'ensemble la pièce est explicite. Ce langage est utilisé par rapport à
l'époque. A l'inverse, Alexandre de Médicis prend la parole en utilisant un langage grossier voir même
vulgaire.

On remarque une alternance de scènes collectives (scène 3, acte III), de scènes où il y a des
monologues (scène 9, acte IV) et des scènes de confidences (scène 4, acte IV). Les monologues sont
souvent déclamés par Lorenzo qui réfléchit sur son passé et aujourd'hui.
Les registres sont variés : du tragique, du comique, du lyrisme. Ces différents registres sont utilisés pour mener l'action de
Lorenzo. On considère alors cette pièce théâtrale comme un drame romantique car Musset ne
respecte pas les règles : mélange des genres et on a des images différentes des personnages.

11. Appréciation personnelle

      Acte IV, Scène 6 (p.160, vers 1 à 14 + vers 30)

« Philippe : Avant de la mettre dans son dernier lit, laissez-moi l'embrasser. Lorsqu'elle était couchée, c'est
ainsi que je me penchais sur elle pour lui donner le baiser du soir. Ses yeux mélancoliques étaient ainsi fermés
à demi ; mais ils se recouvraient au premier rayon du soleil, comme deux fleurs d'azur ; elle se levait
doucement le sourire sur les lèvres, et elle venait rendre à son vieux père son baiser de la veille. Sa figure
céleste rendait délicieux un moment bien triste, le réveil d'un homme fatigué de la vie. Un jour de plus, pensai-
je en voyant l'aurore, un sillon de plus dans mon champ !! Mais alors j'apercevais ma fille, la vie m'apparaissait
sous la forme de sa beauté, et la clarté du jour était la bienvenue. On ferme le tombeau. »
«Philippe : Non pas moi ; allez sans moi,mes amis»

      Acte III, Scène 3 (p.123, vers 408, 409)

« Le mal existe, mais non pas sans le bien, comme l'ombre existe non sans la lumière »

      Justification du choix

Premièrement, j'ai choisi cet extrait car je trouve qu'il évoque une certaine sensibilité que j'ai ressenti
en le lisant. Philippe ressasse le passé, ce qu'il avait l'habitude de faire avec sa fille lors du coucher.
Le moment de la mort de sa fille provoque chez lui un désespoir et une tristesse profonde. Il la décrit
comme un être magique qui lui faisait prendre la vie du bon côté dans tous les moments. Pour
Philippe, sa fille était une fille belle, ravissante et pleine de tendresse : un exemple. Pour justifier
ceci, on peut relever le champ lexical de la beauté : « fleurs d'azur », « délicieux », « beauté ». La
didascalie « on ferme le tombeau » nous fais comprendre que sa fille est bien morte et que Philippe ne
la retrouva point. C'est à ce moment là que le Républicain baisse les bras car il se demande sûrement
pour qui le faire et ne va alors pas se venger contre le duc, ce que désapprouve Lorenzo et ses fils.
J'ai bien aimé ce passage car c'est le plus émouvant et triste dans la pièce ; celui-ci coupe de la
brutalité qui règne dans la pièce.

Deuxièmement, la citation que j'ai prise nous fais prendre conscience du mal qui est dominant au fil
des scènes. C'est une métaphore qui compare le mal et l'ombre qui sont opposés au bien et la
lumière, l'ombre étant noire ce qui amène à l'explication suivante : le noir amène un côté péjoratif
car c'est sombre comme le mal mais il existe aussi le bien c'est à dire une petite lumière qui règne en
nous. L'opposition bien/mal et ombre/lumière est une chose obligatoire dans la vie : l'un ne va pas sans l'autre.

12. Note

 happy smiley happy smiley happy smiley

13. Ressources sur le Web

http://www.bacdefrancais.net/lorenzaccio_pres.php
http://www.marocagreg.com/doss/monographies/Lorenzaccio_monographie.php


Titre : On ne badine pas avec l'amour
Auteur : Alfred de MUSSET
Date de première publication : 1834
© éditeur, collection, année d'édition : carré classique Nathan 2006
Genre : au choix (supprimer ce qui ne correspond pas)
Théâtre

Registre : au choix (supprimer ce qui ne correspond pas)
Comique
Tragique
Résumé (10 lignes maxi) :
C'est l'histoire d'un jeune homme nommée Perdican et d'une jeune fille Camille qui son cousin , et qui ont étudié à loin de chez eux un jour le baron c'est à dire le père de Perdican décide de faire venir son fils et Camille pour les mariés mais Camille ne souhaite pas se marier avec Perdican , elle refuse même de se promener avec et rejette toute ces avances mais Perdican persévère et réussi à obtenir un rendez vous avant qu'elle retourne au couvent (l'endroit où elle habite) enfin on peut pas trop appelé cela un rendez vous car Camille va expliqué pourquoi elle ne veut pas se marier avec lui. Après se rendez vous elle décide d'écrire une lettre a son couvent mais cette lettre va finir par atterrir dans les mains de Perdican qui par curiosité va la lire et pour se vengé il va allé faire la cour à Rosette (qui est la soeur de lait de Camille) . Perdican par fierté va vouloir se marier avec . Ce qui va dérangé Camille donc jusqu'au bout elle va essayé de faire échoué le mariage . A la fin Rosette va mourir en entendent une conversation entre Camille et Perdican.

Thèmes développés (5 lignes par thème) :
Thème 1 : L'amour
C'est une pièce où l'amour est présente que se soit l'amour que porte Perdican sur Camille qu'il dévoile sans honte ou celle de Camille qui ne déclare pas jusqu'à la fin ou encore, l'amour de Rosette qui n'est pas réciproque au près de Perdican.
Thème 2 : Le drame et aussi avec un peu de mystère
C'est aussi une pièce de théâtre dramatique car Rosette meurt à la fin, trahis une deuxième fois. Mais on se demande si sa va être Camille, Perdican ou Rosette qui va mourir on s'attend plus à ce que se soit Camille ou Perdican
Thème 3 : La comédie
De même une comédie avec Maître Blazius qui se saoul et qui vole des bouteilles de vin au Baron et Maître Britaine qui pense constamment a ce qui son ventre, on comprend bien que c'est une comédie.
Personnages principaux (5 lignes par personnages) :
Personnage 1 : Perdican
Fils du baron cousin de Camille, qui viens de terminé ses études en doctorat C'est un personnage qui ne cache pas ses sentiments qui les montre sans aucune honte, mais c'est un personnage un peu orgueilleux et fier, qui est prêt à blessé d'autre personne pour y trouver son compte.
Personnage 2 : Camille
Cousine de Perdican fille très belle, charmante et intelligente. C'est une fille très pudique, qui est écoute les personnes en qui elle a confiance, qui prend exemple sur les épreuves de la vies des couvents pour évité les mêmes erreur mais elle qui aiment Perdican et qui a trop honte de lui avoué et qui va elle aussi se servir de Rosette pour récupéré Perdican.
Personnage 3 : Rosette
Sœur de lait de Camille, qui devait épouser Perdican. C'est une personne très vulnérable qui est naïf qui croit un peu tout le monde. Elle se fait trahir une première fois mais elle va quand s'en remettre et continué, mais la deuxième fois c'est la goutte qui fait débordé le vase et la elle cri en s'évanouissant et meurt.

Appréciation personnelle
Extrait choisi : La pudeur de Camille
Citation :
Page 94 "Moi qui croyais faire un acte de vengeance, ferais-je un acte d'humanité ? La pauvre fille a le cœur pris"
Justification du choix :
Tout d'abord j'ai choisi cette citation car elle montre comment Camille est pudique car elle dit pas qu'elle veut faire avoué Perdican pour sauvé le coeur de cette pauvre Rosette mais c'est une manière de dire à Rosette de le laissé car il n'aime pas Rosette mais car il l'aime elle ( Camille. Elle la fait venir dans sa chambre pour que Rosette entende Perdican lui faire la cour. De plus on voit très bien que Camille aime d'un amour sincère Perdican mais elle ne souhaite juste pas le crier sur les toits par pudeur pour sa dignité au contraire de Perdican qui le crit au et fort qu'il l'aime (Camille), on voit très bien que Camille est très pudique car jusqu'à la fin elle garde le secret de l'amour qu'elle a au fond elle pour lui, mais quand elle réalise qu'elle va peut être le perdre, elle réagit enfin.


Titre : Le roi s'amuse
Auteur : Victor Hugo
Date de première publication : 1832

 éditeur, collection, année d'édition : Flammarion , Gf Etonnants Classiques, 2007

Genre : Théâtre

Registre : Tragique

Résumé :

A la cour du roi François 1er, le monarque s'adonne aux femme et à la boisson, et passe son temps à rire ses courtisans, humiliés par son bouffon difforme, Triboulet. Un jour le roi se retrouve à convoité une femme qui se trouve être Blanche, la fille de Triboulet qu'il cache à tous les gens de la cour. Le soir même la fille se fait enlevé pare les courtisans qui pense qu'elle est la femme du bouffon, et qui la livre au roi. Le lendemain Triboulet repars de la cour avec sa fille, qui est aime désormais le roi. Triboulet décide alors de se venger du roi et engage un assassin. Le tueur se sert de sa sœur pour attiré le roi avant de le tué , Triboulet montre ainsi à sa fille que le roi ne l'aime pas. Mais la sœur du tueur ne veut pas tuer le roi, ils décident de tuer la prochaine personne qui entrera avant minuit l'heure à ou Triboulet viendra chercher le corps. Blanche entend leur conversation et décide de se sacrifier afin de sauver l'homme qu'elle aime, Triboulet vient à minuit chercher le corps et découvre, avant de le jeté dans la Seine que ce n'est autre que celui de sa fille.

Thèmes développés (5 lignes par thème) :
Thème 1 : le thème de la critique de la noblesse

Dans cet ouvrage Victor Hugo fait une véritable critique de la noblesse et de la monarchie. Le roi, François premier, passe son temps à boire, avec les femmes, ou a rire de ses courtisans, humiliés par son bouffon. La critique est évidente au moment où le bouffon dit aux courtisans : « Vos mères aux laquais se sont prostituées :

                              Vous êtes tous bâtards » 

La critique fut peu apprécié et la pièce interdite, le lendemain de sa 1er représentation. La critique se voit également avec la grande différence entre la maison du tueur engagé par Triboulet et la richesse des habitation des nobles.

Personnages principaux (5 lignes par personnages) :

Personnage 1 : Triboulet
Triboulet est le personnage principal de cette pièce et le bouffon difforme du roi François 1er, il humilie les nobles afin de l'amuser. Au premier abord, il peut paraître cynique mais on s'aperçoit que cette attitude ne concerne que les courtisans, il peut aimant avec sa fille, Blanche, qu'il cache aux courtisans. Il possède deux facette : Le bouffon cruel qui incite le roi à la débauche qu'il affiche à la coure, et le père aimant et attentionné, qu'il affiche avec sa fille. Il représente l'homme en général, à la fois bon et mauvais.

Personnage 2 : François 1er (Le roi)
Dans cette pièce le roi représente la noblesse et la monarchie critiquées par Victor Hugo. Il passe son temps à boire, avec les femmes ou à rire de ses courtisans. Il ne pense pas à autre chose qu'à son propre plaisir.

Personnage 3 :Blanche
Personnage qui s'exprime peut dans la pièce, elle même ne joue pas un grand mais subit les actions des autres et est l'objet de leur convoitise. Sa seul décision sera de se de se sacrifiée pour sauver le roi. Elle est obéissante et aimante avec Triboulet, son père et unique parent vivant.

Critique et analyse littéraires (12 à 15 lignes) :
sur le fond (idées, thèmes, analyses, descriptions, etc.) :
Victor Hugo fait ici une critique de l noblesse est de la monarchie de l'époque. Il représente un roi égoïste, buveur une grande inégalité entre les nobles et les gens du peuples exprimé par la différence entre les habitations des nobles et la maison du tueur engagé par Triboulet. Il montre également une grande injustice, en effet Triboulet est haïs de tous à cause de sa difformité. Enfin les vers « Vos mères aux laquais se sont prostituées :

                              Vous êtes tous bâtards »  prononcés par Triboulet et faisant référence à la mère de Louis-Philippe ont valu à la pièce d'être interdite dès sa première représentation. 

sur la forme (style, lexique, niveau de langue, etc.) : L'auteur utilise un niveau de langue soutenue, peut importe le personnage. L'œuvre étant une pièce de théâtre il y a peu de descriptions et l'action est généralement rapide,et change plusieurs fois de lieu, la pièce étant un drame romantique les règles du théâtre traditionnel ne s'applique pas.

Appréciation personnelle
Extrait choisi : La fureur de Triboulet

La scène se passe le lendemain du jour ou les courtisans du roi on enlevé la fille de Triboulet, celui ci la retrouve à sa sortie de la chambre du roi.

voir : http://books.google.com/books?id=JsEOAAAAQAAJ&pg=PA150&lpg=PA150&dq=%22que+je+t%27%C3%A9pargne+au+moins+l%27angoisse%22&source=bl&ots=HXKEpE6wjm&sig=O8pGMC8rwrCSBIcatokNUdcAgGs&hl=fr&ei=sJrbSaq3NMrOjAf1-_nNCA&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=4

De « Que je t'épargne... » à « tu cours. »
Acte III scène 3

Justification du choix :
Ce passage montre à quel point Triboulet tient à sa fille. L'auteur utilise le champs lexical du désespoir et de la tristesse, par exemple « pleurs »ver 1124, « douleurs » ver 1127 ou encore « pleure » ver 1133, qui montre le désespoir qu'il ressent par la faute du roi lui ayant pris sa fille. L'auteur utilise ensuite le champ lexical de la colère et de la mort , « malédiction »ver 1139, « sang » ver 1144 ou « broyant » ver 1141.Triboulet devient de plus en plus furieux envers le roi, c'est donc à se moment que commence le début de sa vengeance qui aboutira à la mort de sa fille.

Titre :Chatterton

Auteur : VIGNY Alfred

Date de première publication : 1968

© éditeur, collection, année d'édition : Flamarion,G-F,2001

Genre : Théâtre

Registre : Lyrique

Résumé (10 lignes maxi) :

Chatterton a loué chez John Bell une modeste chambre. Ne voulant pas que personne sache son identité,il évite tout personne et reste dans sa chambre.

Au cours d'une balade avec le Quaker,il rencontra Lord Talbot,un ancien compagnons d'Oxford. Après cette rencontre,Lord Talbot annonça l'identité de Chatterton au personnel et à ses amies les nobles. Mais aussi il pense qu'il y a une relation entre Kitty bell. Après leur départ Kitty se plaint et avoue au Quaker que chatterton l'intimide. Pendant ce temps Chatterton écrit une lettre pour un emploie.

Seul dans sa chambre Chatterton écrit une lettre critiquant la société. Au moment ou il voulait ingurgité un poison,le Quaker lui révèle l'amour de Kitty.Il reprend espoir mais pas pour longtemps puisqu'on lui apprend qu'il va se faire arrêter pour plagiat,mais aussi que Lord maire lui offre un emploie humiliant. C'est ainsi qu'il meurt et Kitty ne peut lui subsister.

Thèmes développés (5 lignes par thème) :

Passion:

Chatterton ne vit que pour sa passion la passion. Cela lui permet de s'isoler de le réalité. Mais aussi sa passion pour la poésie lui à permit d'ouvrir son cœur et d'exprimer son amour pour Kitty .Deux passion qui ne peuvent pas faire alliance puisque Chatterton finit par se suicider.

Le poète:
Au cours de la pièce ,le poète est systématiquement mansionné. Et donc on peut sous entendre d'après cette pièce que le poète est rejeter par la société c'est-à-dire qu'il n'y a aucune reconnaissance envers son travail et qu'il ne pourrait jamais vivre comme un homme ordinaire. Cette pièce montre un aspect du poète que l'on qualifiait d'un personnage qui est « un moins que rien » comme dans l'Albatros de Baudelaire.

L'amour:

on ressent tout au long de la pièces deux types d'amour:un amour fraternel entre le quaker et Chatterton et un amour sentimental entre Kitty et Chatterton. Cette amour entre Chatterton et Kitty demeure un secret jusqu'à Chatterton voulut mourir. On voit que sans cette amour ces deux personnages ne peuvent vivre et comme cette amour in joignable ils finissent par mourir.

Personnages principaux (5 lignes par personnages) :

Chatterton :

Un homme de 18 ans,pale,visage énergique,corps faible,simple et élégant dans ses manières,timide et tendre avec Kitty Bell,amical avec le quaker et sur la défensives avec les autres.

Kitty Bell:22 ans ,elle est mélancolique,gracieuse,élégante,réservée,religieuse,timide,elle a de l'effroi envers son marie et enfin au début de la pitié puis ensuite elle ressent de l'amour pour Chatterton.

Le Quaker:

Cest un vieillard de 89 ans,sain et robuste de corps et d'âme,actif et convivial dans ses paroles,antisocial,lorsqu'il est en colère il utilise son esprit. Il a un regard pénétrant et très attentif au devoir de la maison .il est très attache a l'ordre et a la paix .

Critique et analyse littéraires (12 à 15 lignes) :

Dans le texte,les caractères d'imprimerie nous permettent de bien distinguer les trois types d'énoncé;c'est-à-dire que les nom des personnages sont en majuscule avant chaque réplique,les répliques sont en caractères courant et les didascalies sont entre parenthèse et en italique. Dans cette pièce de théâtre nous trouvons beaucoup de dialogues entre 2 ou plusieurs personnages,et peu d'apporté comme dans l'acte II,scène III »KITTY BELL (à part) ».

L'énonciation de ce texte se caractérise par la présence d'un emeteur(celui qui envoie le message),d'un récepteur et du message. D'ayeur on peut voir que l'ensemble du texte constitue un message unique,celle d'un amour impossible entre un poète et un être pur. Un point positif dans ce drames romantique c'est qu'ont se repère très facilement dans l'espace par les didascalies. De plus ces espace sont historiques puisque'18e siècle les poètes sont des personnages peu fortuné et représenter souvent dans une petite chambre ,ici c'en est le cas. J'ai aussi remarquer que les actions sont découpés en 3 actes:le premier acte montre une vie ordinaire des personnages .Le second acte introduit des éléments perturbateurs comme l'identité de Chatterton.enfin l'acte 3 nous renseigne sur un amour qui demeurer secret. Mais aussi le nom de Chatterton correspond bien a la personnalité du personnage puisque Chatterton est un personnage isoler de la realiter par son métier de poète mais a la fois très proches de ceux qu'il aiment (un ruban adhésif).

Appréciation personnelle

Eh!!qu'importe,si une heure de cette rêverie produit plus d'œuvres que vingt jours de l'action des autres?n'y a t-il pour l'homme que le travail du corps?et le labeur de la tête n'est-il pas digne de quelque pitié?Eh!!Grand dieu!!la seule science de l'esprit,est-ce la science des nombres?Pythagore est-il le dieu du monde?Dois-je dire à l'inspiration ardente:Ne viens pas tu es inutile? )p.51-52

J'ai bien aimer cette conception du rêve faite par Chatterton. Il explique que le rêve est une source de travaille et que sans le rêve on arrive a rien .En effet il accuse la société de mettre de cote la rêverie dans le travaille c'est a dire le rejet. Mais aussi il nous dit que même si ce qu'ont fait qu'il soit ingénieux ou révolutionnaire ce n'est pas quelque chose qui peut nous rendre puissant.

Tous ces sous entendues,il nous fait part grâce a une chaine de question qui argumente sont point de vue sur le rêve.

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