Fiche de synthèse du texte 4

Louhane, Alexy, Adel – 1°S - 16/20

1.  Objet d'étude :

La question de l'Homme dans les genres de l'argumentation du XV Ième? siècle à nos jours.

Jean de la Fontaine est un poète, romancier et fabuliste. Dans cette fable enchâssée, Jean de la Fontaine veut montrer en politique les choses sérieuses qui ne sont pas écoutés et les sujets enfantins, qui sont écoutés. La scène se déroule dans une société surmédiatiséeanachronisme où il faut pouvoir être attractif pour capter l'attention du peuple. Et alors ?A Athènes l'argumentation est au centre de la vie politique avec les orateurs. La moralité des fables de Jean de la Fontaine sont encore ressentis.

2.  Période ET mouvement littéraire :

La fable a été écrite en 1678 pendant les XVII ème siècles durant le À définir : les grands principes du classicismeclassicisme. Il a voulu rechercher l'équilibre et la mesure dans la représentation de l'être humain. Il se préoccupe de définir son idéal esthétique à travers des règles d'écritures(les 3 unités...) appliquées notamment dans le genre de la tragédie''.HS

3.  Genre :

C'est le genre poétique qui est présent dans cette fable. Une fable est un court récit humoristique généralement en vers et se fini part une morale, la fable vise à plaire (amuser) au lecteur tout en l'instruisant. Jean de la Fontaine met en scène des animaux ou des plantes tout en faisant réfléchir le lecteur.

Il utilise une versification classique c'est à dire la forme : les sonorités, le rythme, rimes suivies, pauvres et riche. Jean de la Fontaine fait apparaître une versification irrégulière, cet apologue est composé de deux parties, dont on peut appeler l’une le corps, l’autre l’âme. Le corps est la fable; l’âme, la moralité.

4.  Registre :

Dans cette fable le registre Inexact

comique est dominant. L'auteur peut faire appel à l'humour, au comique verbal, à la parodie, au burlesque et a la caricature. Jean de la Fontaine provoque le rire, le sourire et l'amusement. Dans cette fable les thèmes sont extrêmement variés (les défauts des personnages, la vie quotidienne...)

Mots-clés

Le pouvoir / La able / contes / L’apologue /

Problématique : Comment la fable se transforme-t-elle en leçon politique?

5.  Grand axes du plan :

  1. Le récit et sa forme anodine.
  2. Les modalités de la critique.
Definitions Apologue: C’est un court récit qui vise à édifier, qui propose une leçon morale.
  • Allégorie :''' (parler autrement). L’allégorie est une image qui

se développe dans un contexte narratif de portée symbolique, selon un

champ lexical concret entièrement cohérent et qui renvoie, terme à terme,

de manière le plus souvent métaphorique, à un univers référentiel d’une

autre nature, abstraite, philosophique, morale, etc.

  • Un récit allégorique: '''les personnages humains/animaux ne sont

pas exclusivement représentatifs d’eux-mêmes mais se réfèrent à des

types d’humains. C’est pourquoi il est y a

une majuscule au début des noms communs d’animaux. Il y a une visée didactique, les animaux servent à instruire les hommes. L'apologue de jean de la Fontaine «  le pouvoir des fables » est composé de deux parties, dont on peut appeler l’une le corps, l’autre l’âme. Le corps est la fable; l’âme, la moralité.

Notions La notion d'apologue permet de rassembler sous une même appellation des genres très divers (parabole), qui se rapprochent de la fable par la forme allégorique du récit et la narration à une intention didactique (d'ordre moral, religieux, politique, ou autre). La lecture efficace d’un apologue exige l'explication de la valeur symbolique des personnages et des situations, en référence à un contexte historique et culturel.

La notion de pouvoir et du divertissement.

La notion de l’imparfait dans la fable et du présent de vérité générale dans la morale.

6.  Introduction :

C'est dans un contexte la fois frivole et autoritaire que le pouvoir monarchique est absolu et critiqué par Jean de la Fontaine. L e fabuliste publie un apologue sous forme d'une fable classique tant au niveau du fond et de la forme afin de proposer une dénonciation subtile de la Cour et de son manque d'honnêteté des courtisans conformément à l'idéal d'un mouvement classique. A cet effet, il compare dans cette deuxième partie du texte les courtisans de Louis XIV aux Athéniens, eux même comparé à des enfants. C'est donc par le subterfuge d'un récit enchâssé et ludique que ce texte poétique évite la censure en mêlant les registres comique et ironique à ceux de la versification classique afin de mieux engagés une morale politique.À développer. A présent, nous allons nous intéressé à la transformation d’une leçon politique a travers sa fable.
On pourra alors se demander Ccomment la fable se transforme t-elle en leçon politique? Tout d'abord nous allons étudiez le récit de La Fontaine sous une forme anodine. Puis dans un dernier temps nous allons analyser les différentes conditions de la critique du pouvoir dans sa fable.

7.  Plan détaillé

  1. Le récit et sa forme anodine

1. L’évocation d'un thème politique

Idée: Le fabuliste évoque la politique dans laquelle il vit et montre qu'il souhaite changer cela.

Dedans reflète une conscience citoyenne entre impression et réalité.

Plus d'exemples SVP !Exemples: Champ lexical de la politique « république », « tyrannie », induisent que les régimes politiques sont opposés. L'opposition de deux régimes politiques et de deux attitudes. La versification présente: “République” montre qu'il veut changer et « tyrannique » montre l'opposition.

Conclusion: En faisant référence à la politique le fabuliste montre son envie de changement notamment en se montrant comme un homme politique.

2. Des éléments narratifs enfantins

Idée: A l'intérieur de ce texte, À préciserJean de la Fontaine nous plonge dans un univers enfantins, sans réflexion qui se traduit par l’incapacité. Cela apporte un air ironique sur le régime politique de son époque.

Exemples: L’hyperbole « un plaisir extrême » valorise le plaisir avec une attitude enfantine. Le champ lexical du conte/récit est présent dans cette fable : « conte », « fable » et « Peau d’Ane » apporte une idée non réfléchies au lecteur.Exemples à analyser davantage.

Plus d'exemples SVP !

Conclusion: Jean de la Fontaine utilise un paradoxe afin de dénoncer le manque de maturité et d’incapacité à prendre des décisions sur le peuple.

3. Le contexte Antique

Idée: Le fabuliste utilise cet apologue afin de critiquer le pouvoir. En effet, il situe son édit dans un berceau démocratique. Il essaye de faire un parallélisme entre Louis XIV et le pouvoir à Athènes.

Exemples: Des questions oratoires sont ainsi utilisés : « que ne demandez-vous ce que Philipe fait ? » où Philipe est un personnage Antique. Le champ lexical du peuple a été utilisé couramment : « peuple », « Tribune », « patrie », « Athènes »… qui font que ces idées sont associer et forment la citoyenneté. Un parallélisme entre « Tyrannique » et « République » montrent deux régimes différents que la Fontaine critique pour éviter la censure.

et accélère le rythme de la fable en s’appuyant sur la une versification irrégulière.Analyse à préciser, à développer.

Conclusion: La Fontaine critique le pouvoir qui est en place à son époque en s’appuyant sur le contexte Antique d’Athènes afin d’éviter la censure et de faire réfléchir le lecteur. Sa thèse est donc exprimer de façon implicitement et accélère le rythme de la fable en s’appuyant sur la une versification irrégulière.

4. Une versification irrégulière

Idée: Cette versification dite irrégulière fait réagir le lecteur, pour le faire réfléchir dans le but de l’interpeller et de donner un sens à certains vers tout en donnant un rythme.Idée à développer, à préciser.

'''Exemples: Exemples intéressants, mais il fait encore les interpréter.On constate qu’il y a deux fois plus de rimes masculines (v.1.2 .5.6.9.10…) que de rimes féminines (v.3.4.7…) : on voit bien une irrégularité dans les vers. Des rimes embrassées « frivole » et « parole » ce qui montre une opposition entre l’habitude et l’intelligence. Des rimes pauvres « Orateur » et « honneur » ce qui donne de l’importance a l’Orateur. Enfin on constate qu’il y a plus de rimes pauvres que de rimes suivies et embrassées : irrégularité.

Conclusion: A travers une versification irrégulière, l’auteur interpelle le lecteur afin de la faire réfléchir car derrière des rimes se « cachent » des interprétations et des références. Il utilise des procédés pour comprendre vaguecertaines choses dans cette fable.

  1. Les modalités de la critique

1. Un jeu d’opposition

Idée ; confusLe fabuliste écrit un récit sous forme d’opposition entre les différents systèmes pour critiquer la politique de son époque.

Exemples : Les rimes suffisantes marquent l’opposition des régimes politiques « tyranniques » et « public » (V2). Le mot « république » est associé au pouvoir du peuple et « tyrannique » au pouvoir d’un seul homme, un despote : une critique du pouvoir à travers ces deux termes. Un changement d’attitude de l’ « Orateur » entre le début et la fin de la fable vis-à-vis du peuple. Le champ lexical de la politique peut être associé à celui du peuple.

Le champ lexical du plaisir « amuse » (V37) en opposition avec le « pouvoir », moins de pouvoir engagent plus de plaisir et vise vers ça. Le champ lexical du compte est présent on remarque que les lecteurs ont un intérêt pour la fiction et abandonne la réalité ; ils préfèrent un récit enfantin ont peu dire que les lecteurs n’ont pas de réflexions d’adultes et sont des irresponsables. Les rimes suffisantes « frivole »/ « parole » (V11-14) définissent une opposition d’attitude Interprétations à préciser.qui critique les systèmes politiques. Les éléments sont connotés négativement contrairement à l’élément amusant.

Conclusion : Oui, et alors ? Conclusion à reprendre.Jean de la Fontaine met en place un système binaire associé à la versification qui permet de critiquer le régime politique de son époque.

2) Une mise en abîime

Idée : Grace à un récit enchâssé afin d donner un air enfantin et ludique au texte. L’auteur interpelle le lecteur comme le narrateur qui espère capter l’attention de l’assemblé.

Exemples : le champ lexical du conte « conte » (V24) « fable » (V31) suscite l’intérêt pour la fiction et l’abandon pour la réalité. La métaphore « l’animal aux têtes frivoles » (V11) crée le divertissement.

Citez le texte.L’hyperbole valorise la fable comme moyen de prise de conscience. Personnification, rend plus concret les régimes politiques et l’incapacité du lecteur. Du vers 16 à 28 on observe un discourse en présence de guillemets qui rend le texte plus vivants, attractif. A expliciter.La présence du « Je » pour la moral et les arguments démontre que ce récit et un Apologue.

Conclusion : Cette Apologue à une structure enfantin qui permet au lecteur ne pas exercé une réflexion sur des thèmes responsable. En politique l’art de l’orateur ne suffit pas.

3) Une dénonciation impliciteExpression métaphorique

Idée : Pour différentes modalité de la critique, le fabuliste à choisiea choisi l’expression métaphorique pour créée un divertissement pour une meilleur compréhension de la politique et souhaite que l’assemblée ai une prise de conscience.

Exemples : L’utilisation d’analogie exprime le mécontentement de l’auteur. Les métaphores « l’animal aux têtes frivoles » (V11) et « les âmes les plus lentes » représentent le peuple. La métaphore filée « enfants » (V ?) péjoratif, qui compare le peuple à de simple enfants qui ne comprennent que les paroles exprimer de manière ludique. Il y a mise en relation des éléments concrets et d’un élément abstrait pour une meilleure compréhension et du divertissement du lecteur. « Les âmes les plus lentes, superlatif avec une connotation dévalorisante.

Conclusion : A l’aide de ces figures d’analogie, la Fontaine veut faire prendre conscience au peuple avec une moral des problèmes qui les entoures ; aborde des sujets sérieux dans un récit d’apparence enfantin. 

4) Une lucidité morale

Idée : Jean de la Fontaine remet en question la cour et interpelleCàd ? le peuple par la morale, il essaye de faire réagir la population sur l’importance de la politique.

Exemples : L’auteur utilise des Citez le texte.superlatifs afin de permettre l’exaspération des qualités et des défauts de la cour et du peuple. La présence d la moral permet l’incidence avec ce qui ce produit au présent : basculant entre l’histoire abstrait et le concret « Nous sommes ». Les questions oratoires sont utilisées afin de rendre à l’évidence implicite pour faire réfléchir le lecteur ; l’auteur sait faire la part des choses. Le pronom « tous » est utilisé au vers 13 pour montrer que l’assemblé suivent tous naïvement le mouvement d’un seul individu. L’hyperbole vers 29 à 31 qui valorise la fable, un moyen de prise de conscience. La première personne du singulier lors de la moral « moi-même je » (V32 à 37), l’interpellation du lecteur puisque le poète est le seul en mesure de réagir grâce au langage. Les rimes suivit « assemblée »/ « réveillé » ; l’auteur expriment sont souhait de lucidité implicitement. Le conditionnel utilisé pour une vision de l’avenir qui sera négative si le peuple ne réagit pas.

Conclusion : La Fontaine dénonce l’absurdité de la cour et appel le le lecteur à réfléchir, avoir une réflexion possible et sérieuse ; il cherche à rendre la population lucide, leur faire prendre conscience de ce qu’est la société l’auteur s’engagent à être le seul à propager la vérité. La critique implicite du pouvoir, l’éloge de la nécessité et de l’efficacité de la parole ludique par le biai de la moral.

TB.

8.  CONCLUSION :

La Fontaine a puisé l’inspiration de ses textes chez Esope qu'il entendait au départ traduire conformément à l'esthétique classique qui prône l'imitation des anciens. Comme le présente La Fontaine, dans la première partie de la fable, l'éloquence ne paie pas, ce sont des paroles inefficaces que le public n’entend pas, n’écoute pas et le lecteur non plus. La seule parole efficace semble être la fable. Ce plaidoyer pour l’argumentation indirect valorise la fable face a l’éloquence, ce qui sous-entend que l’Apologue peut également parler de la politique, il n’est pas limitée à sa dimension moralisatrice. En effet, il y a ici deux morales : une politique, un homme politique doit être fabuliste et une autre qui s’adresse aux moralistes pour rappeler aux lecteurs que le plaisir est une source d’attention et de connaissance. Le plaisir de raconter et d’amuser rejoint le goût des conversations des salons mondains ; l’honnête homme se doit avoir un style élégant, du bon goût et surtout ne pas ennuyer. L'Orateur Démosthène devient honnête homme grâce à sa fable, La Fontaine est honnête homme car il s’ennuie pas et cherche à plaire à ses lecteurs. On pourra alors se questionner sur comment le fabuliste critique t-il la politique de son époque ?

Les liens c'est bien, mais en extraire les idées importantes serait plus pertinent.Pistes pour l'entretien : (source)


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